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Témoignage Frédéric SAUX


19/09/2019

 

 

frederic SAUX BNI


Témoignage Frédéric SAUX membre du groupe BNI Béziers Connexion Croissance


« Les jeunes entrepreneurs ont tout à gagner en intégrant un groupe BNI. Cela ne suffit plus de savoir travailler, de nos jours. Il faut se montrer pour exister. »

Quelle activité représentes-tu au sein de ton groupe ?
J'ai une entreprise de peinture artisanale technique et décorative. Nous traitons de A à Z tout ce qui touche à la peinture, ceci allant du papier peint pour l'intérieur au ravalement de façade pour l'extérieur. Nous refaisons aussi de vieilles maisons, des villas modernes. J'ai cinq ouvriers. Trois hautement qualifiés, un apprenti, une ouvrière qualifiée. Beaucoup de particuliers dans notre clientèle, mais aussi des professionnels, des entreprises privées, des constructeurs de maison, des bailleurs sociaux. Nous répondons par ailleurs à des appels d'offre pour les services publics, agglomération, monuments historiques.

Nous nous sommes également spécialisés en dégâts des eaux et incendies. Nous travaillons avec des experts en assurance.

J'ai commencé le métier à l'âge de seize ans dans l’entreprise de peinture-maçonnerie de mon père. J'ai cinquante-cinq ans aujourd'hui, dans le bâtiment depuis un sacré bout de temps, donc !

D'où vient ta volonté de créer un groupe BNI ?

Tout part de ma rencontre avec Gwenaël Loriette, directeur exécutif BNI Languedoc-Roussillon, qui m'a expliqué précisément le fonctionnement et l'éthique de BNI. Je me suis dit dans la foulée qu'il fallait tenter l'expérience. J'avais (et j'ai toujours) beaucoup de travail, mais je fais extrêmement attention, car il ne faut pas attendre de ne plus en avoir pour en chercher.

Le système BNI m'a par ailleurs toujours plu, puisque je fonctionnais déjà de la même façon. Cela m'a paru tellement logique que j'ai adhéré de suite. Nous avons monté ce groupe il y a presque six ans maintenant. Qui vit bien. Qui fait du chiffre. Dans la joie et dans la bonne humeur, comme on dit. J'en suis vraiment content, et ne suis pas près d'en sortir. J'ajoute que ce sont les hommes qui font le système et non l'inverse. Les membres ont un rôle très important. Ils se doivent d'être vigilants, d'être totalement impliqués dans leur groupe. Enfin, est-il nécessaire de le mentionner puisque cela coule de source en ce qui me concerne, la mixité est primordiale. Sinon, gare au cloche-pied ! Deux autres groupes sont actuellement en construction. Nous pourrons travailler ensemble, main dans la main. Aller visiter d'autres groupes fait partie des habitudes à prendre. J'ai par exemple fait deux chantiers sur Pézenas, tout cela pour avoir assisté à une seule et unique réunion. Il y a, je dirais même il faut que des connexions se créent.

Quels ont été les impacts sur ton business ? Paraît-il qu'on t'appelle « Monsieur 10 % » car tu représentes 10% du MBP de ton groupe...

En toute franchise, les premières années, j'ai plus donné que je n'ai reçu. Mais cela ne m'a pas découragé, et, mine de rien, un petit chiffre avait d'ores et déjà émergé du BNI. Au fil du temps, j'ai fait plus de chiffre. Pour « Monsieur 10 % », c'était le cas, en effet, ça l'est moins maintenant. Aujourd'hui, je reçois plus que ce que je ne donne. Le BNI m'apporte 30 % de mon chiffre d'affaires. On a rentré de belles personnes dans le groupe. Ils jouent le jeu à fond, je n'arrive plus à les suivre. Mais c'est ce qu'il faut. Il y a beaucoup de projets en cours. Rien n'est figé.

Qu'est-ce que l'esprit BNI selon toi ?

Je suis rentré au BNI sur la pointe des pieds. Se lever au milieu d'une salle et expliquer ce que l'on fait n'est pas chose facile. J'ai dû me faire violence. La méthode BNI m'a beaucoup appris. J'ai été de plus en plus à l'aise au fil du temps. Parler en public n'est (presque) plus un problème pour moi. Cela me sert à l’extérieur au quotidien, dans le cadre d'autres réunions, dans d'autres circonstances.

Pour exemple, certains artisans n'arrivaient pas à aligner deux mots lorsqu'ils sont arrivés. Et maintenant, ils sont totalement décomplexés. Leur discours s'étoffe, s'améliore. Notre travail, on sait le faire, nous sommes tous des passionnés, mais donner la bonne substance à notre propos est une tout autre affaire.

Ensuite, j'ai fait de formidables rencontres. Nous nous voyons en dehors. Chaque fois qu'on organise une sortie, tout le monde y adhère. Ski, plongée, vieilles voitures... Pour l'anecdote, la dernière en date fut absolument épique. Nous sommes tombés en pleine tempête de neige. Il a fallu se remorquer etc. Vous voyez le tableau... Mais quelle expérience !

Enfin, la connexion des groupes se fait au-delà de notre propre ville. Je suis régulièrement contacté par des personnes venant de toute la France.

Recommanderais-tu BNI à d'autres entrepreneurs et pourquoi ?

Je ne le dirai jamais assez : il faut rentrer dans des groupes BNI. Cela fonctionne très bien, et partout dans le monde. Notre groupe à Béziers, pour exemple, a une dynamique de business et de bonne ambiance. Les jeunes entrepreneurs ont tout à gagner en intégrant un groupe BNI. Cela ne suffit plus de savoir travailler, de nos jours. Il y a énormément de concurrence. Il faut se montrer pour exister. C'est un combat permanent à mener pour ne pas qu'on vous oublie, et ce dans tous les corps de métier.