BNI Témoignage Annabelle LAFON membre du groupe BNI Nîmes Costières

« Au départ, ce petit noyau de personnes et ce côté américain me faisait fuir. Mais j'ai découvert tout autre chose au BNI. De la bienveillance, des gens qui s'amusent, une sorte de rigueur dissoute par la bonne humeur des membres. »

Quelle activité représentes-tu au sein de ton groupe ?

BEST HOME est une agence immobilière indépendante à Nîmes, spécialisée en transaction. Ayant suivi à la base un parcours dans le tourisme, je me suis orientée il y a dix-sept ans dans l'immobilier. J'ai travaillé à Madrid et à Londres.

Nous sommes bien placés, pas loin du Carré d'Art. J'ai racheté les parts à un ancien associé, je suis maintenant seule à la tête de la société. Nous comptons six collaboratrices : une assistante commerciale, unique salariée, et cinq agents commerciales à leur compte. Chacun a son réseau relationnel propre, ce qui est un gage de dynamisme et de célérité.

J'ai pas mal d'expérience, et ma passion pour le métier se joint à l'amour que je porte à ma ville natale. Nous avons d'ailleurs réalisé un film sur Nîmes, mettant l'accent sur sa promotion plutôt que sur celle de l'agence. Nous y avons pris beaucoup de plaisir. C'est une ville amenée à rayonner à l'internationale, une clientèle de belges et d'anglais commence déjà à se montrer chez nous.

D'où vient ta volonté de rejoindre BNI ?

Pour renforcer mon réseau relationnel et développer mon business. Étant seule dirigeante, j'avais besoin de sortir la tête du guidon, et me suis dit qu'il y aurait peut-être d'autres personnes pour m'aider. J'ai mis du temps à adhérer au BNI. Ce petit noyau de personnes et ce côté américain me faisait fuir au départ, mais j'ai  découvert tout autre chose. De la bienveillance, des gens qui s'amusent, une sorte de rigueur dissoute par la bonne humeur des membres. J'avais vraiment peur de ne pas trouver cela, de me frotter à une méthode beaucoup trop froide et mécanique.

Quels ont été les impacts sur ton business ?

J'ai fait trois affaires en un an. Un couple d'acquéreurs qui cherchaient une villa, une personne qui cherchait un investissement, et une vente de terrain. Lorsqu'on met tout cela bout à bout, c'est déjà pas mal. Au BNI, plus on reste, plus les gens nous connaissent et nous recommandent. On m'a fait rencontrer du monde. Ensuite, j'essaie de faire la bonne élève pour mes « infomerciales », de trouver des choses différentes, de petites astuces pour que ce soit incisif mais aussi plus ludique. Quand les gens applaudissent, cela permet de jauger un peu votre prestation. De manière plus générale, dès qu'on a une question, des personnes compétentes et disponibles sont là pour vous. On trouve plus facilement des solutions pour nos clients.

J'admire aussi tout ce que le BNI a mis en place au niveau pédagogique. C'est une source pleine de bon sens et d'outils.

Qu'est-ce que l'esprit BNI selon toi ?

Un esprit de bienveillance. BNI est vraiment fait pour créer du relationnel, de l'échange de compétences et de liens. Au niveau local, régional, national. Je n'exploite même pas assez le potentiel. On rencontre des gens sympathiques, dont les valeurs sont généralement les mêmes que les nôtres. Les invités jouent également un grand rôle dans le fonctionnement du BNI. Ils sont importants car ils apportent des regards nouveaux.

Recommanderais-tu BNI à d'autres entrepreneurs et pourquoi ?

Je pense que les jeunes entrepreneurs ne devraient pas se poser la question. L'investissement peut être rentabilisé très rapidement. En termes de réseau, c'est très important. Surtout lorsqu'on démarre, que l'on créé, il faut avoir de solides appuis. BNI me semble tout simplement indispensable pour certaines professions.