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Témoignage Joëlle RIBONI


19/02/2020

 

 

Témoignage Joëlle RIBONI membre du Groupe BNI Foix Excellence

joelle riboni blog

 


« BNI m'a permis de clarifier ma position en tant qu'acteur culturel, participant pleinement au développement économique et à l’attractivité de son territoire. »

 

Quelle activité représentes-tu au sein de ton Groupe ?

Je suis comédienne et metteur en scène, co-fondatrice aujourd'hui co-gérante de « La Limonaderie » à Foix (09), un lieu culturel qui propose spectacles, soirées et activités, anime le territoire. La Limonaderie n’est pas seulement un outil de divertissement mais aussi un outil de travail, tant pour les artistes que pour les entreprises et les entrepreneurs. Ainsi, deux salles de 110 m2 chacune, peuvent être mises à disposition des entreprises pour y organiser séminaires ou réunions. Dans la continuité de cette démarche, La Limonaderie a ouvert un espace de coworking. Le premier de la ville. Au sein de mon groupe BNI, je représente donc l'activité 'location de salles'.

Pour la petite histoire, je cherchais au départ, un endroit où stocker mes décors, travailler mes spectacles et animer des ateliers en toute tranquillité. Quelque chose d'assez modeste. Et puis, un ami agent immobilier m'a proposé d'aller visiter un endroit en me précisant que cela ne répondait pas à mes critères. Mais, en le découvrant, je me suis de suite dit que quelque chose d'autre était à inventer. Mon projet prit alors un tout autre visage.

Nous sommes ensuite partis, avec mon associé Guillaume, administrateur de compagnies et d'artistes, à l'envers de tout ce qu'il se fait habituellement. Le coup de cœur et l'intuition se sont emparés du gouvernail. Ainsi, sans aucune étude de marché, nous nous sommes lancés dans l'aventure, à l'écoute des besoins du public et des artistes. L'inauguration a eu lieu le 31 mars 2017.

 

D'où vient ta volonté de rejoindre BNI ?

C'est une amie, qui a été la première vice-présidente du groupe et ma coach personnelle, qui m'a invitée. Je suis arrivée juste avant la création du groupe. Mon monde me semblait à des années-lumière de ce que je pouvais percevoir de l'extérieur. « Faire du business » était pour moi une formule barbare. Et bien... L'intégralité de mes jugements s'est éclipsée. Dès la première réunion, je savais que je devais faire partie de l'aventure !

Le groupe a été lancé le trois juillet. Le président de l'époque m'a proposé le poste de coordinatrice d'éducation, ce qui m'a totalement immergée dans la méthode. J'ai commencé à vraiment comprendre le bien-fondé de tout cela. S'ouvrir à d'autres professions avec une telle proximité est une chance inouïe.

 

Quels ont été les impacts sur ton business ? Parle-nous de cette énergie débordante que l'on t'attribue...

Grâce au BNI, nous avons réussi à trouver le modèle économique qui allait contribuer au soutien du projet culturel (la diffusion de spectacles et l'accueil en résidence ne générant pas ou peu de résultat financier). En effet, c'est lorsque les membres de mon groupe ont demandé à faire les réunions à La Limonaderie que nous avons pris conscience du potentiel que nous avions sur place : les 450m2 de surface. C'est ainsi que nous avons revu l'organisation globale du lieu et démarré de gros travaux. Actuellement, nos peaufinons nos prestations d'accueil d'entreprises. BNI ce sont également des co-membres attentionnés, des occasions d'échanger des conseils, de voir les choses d'un autre point de vue, de se remettre en question. C'est extrêmement enrichissant.

De manière plus globale, BNI m'a permis de clarifier ma position en tant qu'acteur culturel, participant pleinement au développement économique et à l’attractivité de son territoire. Nous sommes passés depuis d'une logique associative à une logique entrepreneuriale. La Limonaderie est une Scop-Arl depuis le 1er juillet 2019.
Concernant cette « énergie débordante », mon secret principal, c'est la joie d'être en vie, tout simplement. Cela ne se contrôle pas. C'est là. J'aborde la vie comme la création d'un spectacle. Il y a les éléments dont je dispose et toute 'l'inspiration' qui arrive on ne sait jamais quand ni comment. On cherche, on expérimente, on garde ou pas et on avance. J'ai pleinement confiance en ma capacité de création et au soutien de l'inspiration. C'est véritablement enthousiasmant de savoir qu'il y a toujours quelque chose d'encore mieux à créer.

 

Qu'est-ce que l'esprit BNI selon toi ?

C'est vraiment changer la manière dont on fait des affaires. Ce concept disruptif me plaît beaucoup. Dans notre Groupe, il y a le côté « on suit la méthode », mais nous avons notre identité propre. Le « truc américain un peu sectaire » est une idée reçue totalement erronée. Je n'aurais pas choisi de rester dans un cadre à l'intérieur duquel je ne peux pas être moi-même, sas valeurs fortes. Le collectif, la convivialité, la diversification sont tout autant de pièces fondatrices de BNI. Le but étant d'avancer pour l'intérêt général qui sert ensuite l'intérêt privé. Un ordre primordial.Un cercle vertueux porté par le mantra 'Qui donne reçoit'.

BNI m'a par ailleurs permis de mieux parler de ce que je fais. Mon domaine d'activité demeurant souvent incompris, j'ai pu clarifier, ajuster mon propos. BNI m'a donné aussi un accès, une ouverture sur des professions avec lesquelles je ne pensais pas pouvoir communiquer. Point crucial. On ignore trop systématiquement, par manque de moyens plus que par manque de curiosité, je pense, les corps de métier qui gravitent autour de nous. Tout est cloisonné. BNI permet de remédier à cela.
Cette rencontre a fait évoluer notre structure. Nous avons créé une relation de confiance et d'amitié qui nous a permis d'aller bien plus vite dans le processus de développement. Le BNI, c'est un esprit d'ouverture très présent, très fort.


Recommanderais-tu BNI à d'autres entrepreneurs et pourquoi ?

Un grand oui. Vraiment. Venir assister à une réunion n'engage à rien. Il ne faut pas sous-estimer les opportunités qui peuvent se créer, ne serait-ce qu'en étant invité. BNI nous incite à aller plus loin, à approfondir le réseau tout en amorçant un travail de fond dont on ne se rend peut-être pas compte de suite. Chaque semaine, on prend sa dose de carburant et on repart avec une énergie de folie. Nous en avons besoin, dans un quotidien où nous avons généralement le nez dans le guidon.